Relier une borne de recharge à un système domotique transforme la recharge d’un véhicule en un geste automatique, optimisé et sécurisé. Les bénéfices sont concrets : gestion intelligente de la puissance, priorisation de l’autoconsommation solaire, programmation aux heures creuses et suivi précis de la dépense. Encore faut-il connaître son installation, son compteur, et les bonnes démarches.
Dans un logement existant, la réussite repose sur trois piliers : identifier correctement le compteur (numéro, matricule, type), dimensionner et protéger le circuit IRVE, puis piloter finement la charge via la domotique. Les étapes administratives (déplacement du compteur, mise à niveau du tableau) sont aussi décisives pour éviter les dépassements de coûts.
Camille, propriétaire d’une maison de 1998, illustre ce parcours. Son objectif en 2025 : installer une borne 7 kW, intégrer la recharge à sa domotique et exploiter ses panneaux photovoltaïques. Entre identification du compteur, vérification du différentiel, demande de déplacement et paramétrage TIC Linky, son cas révèle les bonnes pratiques à suivre.
Intégrer une borne de recharge pour voiture à votre système domotique : où trouver le numéro et le matricule du compteur
Avant toute intégration domotique, il faut identifier précisément votre compteur. Deux identifiants sont utiles. Le matricule ou numéro de série (gravé ou imprimé sur l’étiquette en façade) désigne physiquement l’appareil. Le numéro de point de livraison (PDL/PRM à 14 chiffres) identifie l’alimentation du site dans le système du gestionnaire de réseau. Ces informations seront requises pour les rendez-vous techniques, les demandes de déplacement et les outils domotiques exploitant la Télé-Information Client (TIC).
Sur un compteur électromécanique ancien (à disque), cherchez une plaque signalétique métallique ou une étiquette blanche. Le matricule se présente souvent sous la forme de 6 à 8 chiffres, parfois précédés d’un code constructeur. Sur les compteurs électroniques de première génération, le numéro figure près de l’écran LCD, au-dessus du code-barres. Sur un Linky, l’étiquette frontale affiche clairement le numéro de série et le PRM (équivalent du PDL). Vous retrouvez aussi le PDL sur les factures du fournisseur.
Pour comprendre le rôle du compteur dans la chaîne énergétique du logement, consultez une ressource de base sur son utilité et son organisation. Par exemple, ce guide explique à quoi sert un compteur et comment le situer dans l’installation: à quoi sert le compteur électrique. Pour structurer proprement votre emplacement et préparer des photos nettes en vue d’une intervention, un pas-à-pas dédié est précieux: organiser son compteur électrique.
Dans le cadre d’un projet borne + domotique, ces identifiants servent à:
- Renseigner les formulaires de déplacement de compteur (Enedis via votre fournisseur ou directement).
- Paramétrer la passerelle domotique (lecture TIC, appairage avec le PRM, synchronisation des index).
- Suivre la consommation du point de livraison, en distinguant charge VE et usages domestiques.
- Sécuriser les échanges avec les installateurs IRVE et l’assureur (dossier technique complet).
Camille, par exemple, a photographié son coffret, son compteur et le disjoncteur de branchement en gros plan. Elle a relevé le PRM à 14 chiffres et le matricule du Linky, puis importé ces données dans son logiciel domotique pour activer la lecture TIC. Résultat: des graphes en temps réel et une alerte automatique en cas de dépassement de puissance souscrite.
Bonnes pratiques pour fiabiliser l’identification
Pour éviter les erreurs, suivez une routine simple. D’abord, comparez le numéro de série imprimé sur le compteur avec celui figurant sur la dernière facture; ils doivent correspondre. Puis, notez vos index Heures Pleines/Heures Creuses, prenez des photos de l’étiquette et du bornier plombé, et stockez le tout dans un dossier partagé avec votre installateur IRVE.
Ensuite, regardez si le compteur est scellé (plomb) et si un bornier TIC est présent (cas du Linky). Cette information conditionnera le câblage de la domotique. Enfin, si l’accessibilité est mauvaise (hauteur, trappe, couloir étroit), anticipez une demande de déplacement pour respecter les hauteurs réglementaires et faciliter la maintenance.
- Vérifier la concordance matricule/facture.
- Photographier l’étiquette et l’environnement du coffret.
- Identifier la TIC et la position du disjoncteur principal.
- Signer les plans avec le futur emplacement envisagé pour la borne.
Cette étape préparatoire vous évite des déplacements inutiles et fluidifie la suite du projet. Insight final: des identifiants clairs et des photos précises font gagner des semaines sur le calendrier d’installation.
Compteur ancien vs compteur moderne Linky : impacts concrets pour la domotique et la borne de recharge
Distinguer un compteur ancien d’un modèle moderne ne relève pas du simple confort: cela conditionne la capacité de pilotage de votre borne par la domotique. Un compteur électromécanique, avec son disque tournant, ne fournit pas de données en temps réel ni de TIC. À l’inverse, un Linky expose des informations instantanées (puissance apparente, intensité, index HP/HC), exploitables par un contrôleur domotique pour adapter la charge du véhicule.
Sur une maison des années 90 encore équipée d’un compteur ancien, vous pourrez évidemment installer une borne IRVE. Toutefois, la gestion intelligente (effacement, délestage, priorisation) sera moins granulée. En pratique, il faut souvent ajouter des compteurs d’énergie complémentaires ou des pinces ampèremétriques pour estimer la puissance disponible. Avec un Linky, la lecture TIC simplifie tout: le contrôleur ajuste la consigne de la borne pour ne jamais franchir la puissance souscrite.
Pour comprendre ce que Linky apporte à l’écosystème, ce dossier résume bien ses fonctions connectées, utiles à la domotique et au pilotage de la recharge: Linky, le compteur électrique intelligent. Côté efficacité énergétique, vous pouvez également structurer vos priorités de consommation avec des méthodes simples et mesurables: optimiser sa consommation.
Qu’en est-il des panneaux photovoltaïques? Avec Linky, il devient plus facile d’optimiser l’autoconsommation en synchronisant la charge du véhicule avec la production. Le contrôleur domotique combine données TIC et prévision d’ensoleillement pour fixer une puissance de charge variable. Si les nuages arrivent, la consigne baisse; si le soleil revient, elle remonte. Ce guide orienté domotique + PV donne de bonnes pistes: optimiser l’électricité photovoltaïque avec la domotique.
- Compteur ancien : pas de TIC, pilotage indirect, instrumentation additionnelle recommandée.
- Compteur Linky : TIC disponible, pilotage dynamique de la borne, suivi précis HP/HC.
- Domotique : scènes et règles (arrêt/reprise, modulation, priorité PV).
- Sécurité : surveillance de la puissance instantanée pour éviter les déclenchements.
Camille a basculé d’un pilotage “on/off” (ancien compteur) à un pilotage modulant grâce au Linky et à sa passerelle domotique. Résultat: zéro dépassement de puissance souscrite 9 kVA, même quand la pompe à chaleur démarre. En complément, elle a paramétré une fenêtre de charge nocturne en heures creuses. Pour une approche pas à pas sur l’installation à domicile, ce guide pratique est utile: borne de recharge EV à domicile.
Matériels et protocoles compatibles
Du côté de la borne, privilégiez un modèle acceptant la modulation de puissance (signal PWM, OCPP, ou API locale) et disposant d’une détection de courant continu 6 mA intégrée. Côté protections, un DDR type A dédié est généralement requis; lisez ce mémo pour choisir correctement différentiel et disjoncteur: choisir disjoncteur différentiel. Pour le câblage, la section dépend de la puissance et de la longueur; ce rappel sur la résistance des câbles vous aidera à décider: résistance des câbles et sections.
En somme, la migration vers Linky et l’ouverture de la TIC libèrent tout le potentiel d’une borne pilotée. Insight final: le passage au compteur communicant est le raccourci le plus efficace pour réussir l’intégration domotique.
Pour visualiser des mises en œuvre avancées, explorez les retours d’expérience partagés sur les réseaux sociaux, utiles pour comparer des scénarios réels et éviter les erreurs de dimensionnement.
Déplacer un compteur électrique: conditions, étapes, coûts et délais pour une intégration domotique sans accrocs
Le déplacement de compteur est souvent le pivot du projet: améliorer l’accessibilité, respecter les hauteurs réglementaires, rapprocher le tableau de la zone de recharge, ou passer le coffret en limite de propriété. L’opération implique le gestionnaire de réseau (Enedis pour le public) et, côté privatif, un électricien IRVE pour la mise à niveau du tableau. Ce guide fournit un déroulé clair des formalités: déplacer son compteur: démarches.
Étapes pratiques pour cadrer votre demande:
- Justification : accessibilité, travaux, extension, passage extérieur, mise aux normes.
- Dossier : photos du coffret, PRM/PDL, plan de masse, distance souhaitée, obstacles.
- Coordination : Enedis pour le compteur/disjoncteur de branchement; électricien pour le tableau et la ligne IRVE.
- Calendrier : devis, accord, rendez-vous, coupure, re-raccordement, essais.
Les coûts varient selon la complexité. Une translation courte et simple (quelques dizaines de centimètres, même paroi) peut rester dans une fourchette modérée. Un déplacement avec tranchée, percement, dévoiement de câble d’arrivée ou pose en limite de propriété peut dépasser le millier d’euros. En 2025, on observe des devis typiques allant de 400–700 € pour un déplacement très simple jusqu’à 1 500–2 500 € lorsque des travaux de génie civil s’ajoutent, hors mise à niveau du tableau privatif.
Pour réduire la facture, regroupez les travaux: déplacement compteur + tirage de la ligne IRVE + mise à niveau du différentiel lors d’un même chantier. Certains fournisseurs coordonnent le rendez-vous avec Enedis et l’installateur, ce qui évite des visites multiples. L’optimisation du devis passe aussi par l’anticipation (photos détaillées, plan clair) et par la vérification des protections au tableau (disjoncteur dédié, DDR type A, calibres adaptés).
Documents et délais
Préparez: copie de facture (PDL), plan de situation, photos, souhait d’emplacement, puissance souscrite, disponibilité pour rendez-vous. Les délais constatés: 2 à 6 semaines pour l’intervention standard; jusqu’à 8–10 semaines en période chargée. La coupure le jour J dure généralement 1 à 3 heures. Le chantier privatif (tableau, IRVE) se planifie à proximité de cette date pour remettre la maison sous tension au plus vite.
En cas d’augmentation de puissance ou de modification substantielle de l’installation privative, un CONSUEL peut être requis. Côté normes, l’amont relève de la NF C 14-100, l’aval des circuits de NF C 15-100 (et, selon contexte, NF C 11-201 pour certaines dispositions). L’installateur IRVE vérifiera le schéma des protections et la mise à la terre.
- Regrouper les travaux pour mutualiser la main-d’œuvre.
- Demander 2–3 devis pour objectiver la complexité réelle.
- Documenter précisément (photos, plans, métrés, parcours de câble).
- Anticiper les délais avant l’achat du véhicule.
Le tableau ci-dessous synthétise les cas fréquents et leur impact financier et opérationnel.
| Situation | Conditions typiques | Fourchette de coût estimative | Délais indicatifs | Impact domotique/IRVE |
|---|---|---|---|---|
| Déplacement intérieur, même paroi | Distance < 1 m, pas de tranchée | 400–700 € | 2–4 semaines | Accès coffret simplifié; câblage IRVE plus court |
| Déplacement intérieur avec traversée de cloison | Percement + gaine | 700–1 200 € | 3–6 semaines | Tableau repositionné près garage/IRVE |
| Passage en extérieur (limite de propriété) | Tranchée + coffret | 1 500–2 500 € | 4–10 semaines | Sécurise accès; facilite relevés et maintenance |
| Compteur ancien → remplacement Linky | Changement compteur lors du déplacement | Inclus/opération réseau | Selon planning | Active la TIC pour pilotage précis |
| Mise à niveau du tableau privatif | DDR type A, disjoncteur dédié IRVE | 300–800 € | 1–2 jours | Sécurité et conformité IRVE |
Pour revisiter l’ensemble des actions, suivez ce guide complémentaire et les recommandations d’accessoires: organiser son compteur et choisir le bon différentiel. Insight final: une demande bien argumentée et illustrée réduit les surcoûts et accélère la programmation d’Enedis.
Paramétrer la domotique et la borne IRVE avec le compteur: TIC Linky, gestion de charge et sécurité
Une fois le compteur correctement identifié et placé, l’enjeu est d’orchestrer la puissance pour que la voiture se recharge vite sans jamais faire déclencher le disjoncteur principal. La clé réside dans la lecture de la TIC Linky (si disponible), la modulation de la borne et la définition de règles domotiques robustes.
Schéma de principe côté protections: le circuit IRVE doit être dédié, protégé par un disjoncteur calibré (par ex. 32 A pour 7 kW monophasé) et un DDR type A. Nombre de bornes intègrent une détection de courant continu 6 mA, ce qui permet de garder un DDR type A; si la borne n’en dispose pas, un DDR type B peut s’imposer selon la notice. La norme de référence en aval du point de livraison reste la NF C 15-100, à respecter à la lettre.
Côté câblage, la section dépend de la puissance et de la distance. Pour 7 kW monophasé, 6 mm² est courant sur courte distance; pour 22 kW triphasé, viser 10 mm² par phase. En extérieur, privilégiez un câble HO7RN-F résistant aux UV et aux intempéries. En cas de doute, appuyez-vous sur un rappel de base concernant la résistance des conducteurs et la chute de tension: résistance des câbles.
- Protéger le circuit (disjoncteur dédié + DDR type A).
- Dimensionner la section en fonction puissance/distance.
- Exploiter la TIC pour moduler la charge en temps réel.
- Programmer HP/HC et scénarios d’autoconsommation PV.
La domotique peut appliquer des stratégies simples: “ne pas dépasser 7 kW si four + PAC tournent”, “lancer la charge si production PV > 2 kW”, “forcer 80% de SOC avant 7 h les jours de travail”. Avec un onduleur PV, on ajuste la consigne pour privilégier le solaire en journée. Ce guide est utile si vous souhaitez articuler PV + domotique + recharge: pilotage photovoltaïque et domotique.
Aspects légaux et attestations
Les raccordements suivent des cadres précis. En amont: NF C 14-100 pour le réseau public. En aval: NF C 15-100 pour vos circuits, et selon configurations, NF C 11-201 pour des prescriptions complémentaires. Un installateur qualifié IRVE est requis au-delà de 3,7 kW. L’attestation CONSUEL s’applique dans certains cas (immeuble collectif, borne > 36 kW, modification entraînant hausse de puissance souscrite).
Pour la mise en service d’une installation cohérente, utilisez un guide d’ensemble dédié à l’installation domestique: borne à domicile. Et pour un angle “sobriété”, cette ressource rappelle comment tirer le meilleur parti de la domotique sans suréquipement: optimiser la consommation.
- Qualification IRVE obligatoire pour garantir la conformité.
- CONSUEL selon la nature des travaux et la puissance.
- Règles HP/HC pour maximiser l’économie.
- Alarmes domotiques en cas de délestage ou coupure.
Camille a choisi une borne 7 kW modulante et relié la TIC du Linky à sa passerelle. Elle a aussi paramétré une “plage pluie” pour la PAC: si le chauffage grimpe, la domotique limite la charge VE à 10 A. Résultat: aucune disjonction en période froide. Insight final: le trio protections adaptées + TIC + règles domotiques assure une recharge fiable et économique.
Si vous dimensionnez l’ensemble des usages électriques pour calibrer la puissance souscrite, un calcul de consommation par équipement aide à objectiver les choix tarifaires. Un exemple d’approche méthodologique se trouve ici: calculer et anticiper la consommation.
Comparatif 2025 et scénarios d’installation: monophasé, triphasé, gestion intelligente avec retour d’expérience
Le choix du schéma d’installation conditionne les temps de charge, le budget et la complexité. Trois options dominent: monophasé 7 kW, triphasé 22 kW, et gestion intelligente (qui combine la lecture TIC, des règles domotiques et parfois le couplage PV). Pour un usage quotidien, le 7 kW monophasé suffit souvent; pour deux VE ou des trajets longs, 22 kW peut s’envisager, en tenant compte des contraintes réseau.
Camille, parcourant 60 km/jour, a retenu 7 kW avec gestion intelligente. Elle recharge la nuit en heures creuses et complète le week-end en autoconsommation solaire. Dans cette configuration, le retour sur investissement vient autant des économies d’énergie (tarifs, PV) que de l’évitement de pénalités (dépassement de puissance). L’important est d’aligner bornes, protections et domotique avec l’objectif d’usage réel.
- Monophasé 7 kW : économique, simple, couvre la majorité des besoins.
- Triphasé 22 kW : rapide, requiert réseau adapté, câblage plus exigeant.
- Gestion intelligente : maximise HP/HC et PV, plus de configuration, meilleure sobriété.
Pour un cadrage chiffré, ce tableau synthétise les options à l’échelle résidentielle:
| Type d’installation | Puissance max | Complexité | Temps de charge (75 kWh) | Points de vigilance |
|---|---|---|---|---|
| Monophasée | 7 kW | Faible | ≈ 10 h | Section 6 mm² typique; DDR type A; Heures creuses |
| Triphasée | 22 kW | Moyenne/élevée | ≈ 3 h 15 | Triphasé dispo; section 10 mm²/phase; équilibrage des charges |
| Gestion intelligente | Variable | Élevée | Variable (optimisation) | TIC Linky; règles domotiques; priorisation PV; suivi conso |
Conseils pour arbitrer intelligemment:
- Analyser le profil d’usage (km/jour, heures de stationnement, second VE).
- Vérifier la puissance souscrite et la compatibilité du réseau (mono/tri).
- Chiffrer les travaux (câblage, protections, éventuel déplacement de compteur).
- Intégrer la domotique dès la conception (TIC, règles, PV).
Enfin, préparez un “plan B”: si la production PV chute, basculez sur heures creuses. Et si de gros appareils démarrent, abaissez temporairement la consigne de la borne. Ce double filet maintient la sérénité au quotidien. Insight final: choisir un schéma simple mais pilotable procure 90% des gains à 60% du coût d’un système maximaliste.
De la théorie au chantier: méthode pas à pas pour intégrer la borne à la domotique autour du compteur
Pour conclure votre stratégie, formalisez une méthode opérationnelle en 8 étapes. Elle s’applique que votre compteur soit ancien ou Linky, avec ou sans déplacement. Cette approche structurée limite les aléas et sécurise la conformité.
Étapes clés et livrables
1) Audit compteur + tableau: relever matricule/PRM, repérer la TIC, photographier coffret et disjoncteur de branchement.
2) Scénarios d’usage et de puissance: définir km/jour, fenêtres HP/HC, objectifs PV. Un rappel utile sur les pratiques sobres: optimiser sa consommation.
3) Choix borne modulante et protections: DDR type A, disjoncteur dédié, compatibilité OCPP/TIC. Guide récapitulatif pour la pose domestique: borne de recharge domicile.
4) Décision mono/tri/gestion intelligente selon budget et délais.
5) Plan de câblage (section, cheminement, percement): valider la section en fonction de la distance; ressource sur la résistance des conducteurs: choisir la section.
6) Dossier déplacement (si utile): justificatif, photos, plan, PRM, coordonnées. Démarches synthétisées ici: déplacer son compteur.
7) Installation IRVE par un pro qualifié, tests, mise à la terre, vérifications selon NF C 15-100.
8) Paramétrage domotique : lecture TIC, scènes HP/HC, seuils de délestage, règles PV. Pour une vue d’ensemble, l’article sur Linky reste une base: Linky et fonctions intelligentes.
- Livrables : schéma unifilaire, certificats matériel, PV d’essais, photos fin de chantier.
- Tests : coupure simulée, déclenchement différentiel, alternance HP/HC, bascule PV.
- Suivi : application borne, tableau de bord domotique, rapport mensuel kWh.
- Optimisation : affiner les seuils selon retours réels.
En parallèle, profitez des appuis financiers disponibles (crédit d’impôt, prime selon contexte) et des démarches en ligne chez votre fournisseur pour coordonner interventions et facturation. À chaque étape, conservez une logique de “petites boucles de test” pour sécuriser la montée en puissance.
Camille a clos son chantier en faisant un “jour test” : charge à 16 A en HP, bascule à 32 A en HC, puis session PV un samedi ensoleillé. Tous les scénarios ont fonctionné du premier coup, sans déclenchement. Insight final: un projet réussi est un projet documenté, testé, puis optimisé par itérations courtes.